vendredi 29 août 2008

De retour...

Coucou, me voilà reviendue!
Oui, car je m'en viens des vertes vallées riantes de l'Aveyron,puis des sèches plaines de Toulouse, qui telles des édredons de verdures, accueillaient en leur sein des petites maisons, dodues, blotties entre leurs arbres, comme pour se protéger du soleil éclatant. Elles avaient fermé leurs paupières de bois, et, lasses de la chaleur étouffante, rougies pas l'éclat de l'astre, se reposaient.
parfois le chant, le cri d'un oiseau, une calèche passant les tirait de leur sommeil; alors, un de leurs volets peints s'entrouvraient, et y passait un œil curieux. C'étaient alors des cris, des rires qui retentissaient dans le crâne de pierre de la bâtisse, et qui trouvaient écho au dehors.
A cheval sur le coteau, assises entre des buissons, les maisons respiraient. Même lorsque le vent, las d'avoir parcouru des lieues de campagne rase, arrivant dans les vertes vallées, s'amusait à les asticoter, elles souriaient. Les verdures, fraîches, semblaient un lit vert, un matelas doux qui, dans leur repos paisible, caressaient leurs joues brunes...

... Faut pas m'en vouloir, je lis La faute de l'abbé Mouret, de Zola. Je me régale de longues descriptions de fleurs émerveillées, de fruits mûrs, de verdures chaudes. Je vous le conseille vraiment! La première partie est un peu dure, austère, gorgée de foi, mais la seconde (que j'ai entamée) est un hymne à la nature, une renaissance, un tâtonnement vers l'amour et la beauté des choses...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Whaouh... quelle belle envolée lyrique !! Si tu prends le sujet d'invention au bac, ça va cartonner !!
Il faudra que tu ailles jeter un coup d'oeil au blog de Manio car elle a écrit qqch sur vous !
Vous nous manquez... c'était tellement bien à Servières... et, si tu écrivais un beau texte aussi dessus ? Mille bisous à toutes les trois