samedi 7 mars 2009

Je me suis dit, allez, courage choupette (car oui, il m'arrive de me parler à moi-même en tant que grande radoteuse, et, oui bis, dans cces moments d'intense solitude je m'auto-appelle choupette), je me suis donc dit qu'il serait de bon ton, d'excellent ton même, du ton blanc, frais, grandi en haute mer et mis en conserve, pardon, je m'égare... de mettre mon blog à jour.
C'est fait.

Mais, comme j'ai vraiment trop la flemme de passer trois heures sur l'ordi (et que j'ai pas le temps, j'ai du boulot et un concours à préparer en harpe) lorsqu'il ne s'agit pas de glander sur Facebook ou d'admirer en bavant les oeuvres ô combien sublimes d'autres personnes que moi (cf le blog à Marie, cf le blog à Siah-Ninadorée) ou leur humour tordant (cf le blog à M'Amélie), j'ai choisi de vous présenter, pour la deuxième fois en deux blogs ( voir ici ) Emily Loizeau.



Cette-fois ci, parce qu'elle a sorti un nouvel album. Dingue. Epastitouflant. Où elle réussit de pari de faire un album aussi beau, émouvant, drôle, joyeux, mélancolique que le précédent. Avec je ne sais quoi de magie, de fête en plus. Peut-être parce que c'était son intention (lire le Muze du mois dernier) (oui, je suis abonnée à Muze, je n'ai pas du tout honte et je vous conseille ce très bon magazine, qui sous des dehors un peu nunuches à la J&J est un très bon magazine culturel avec musique, ciné, philo et plein de bouquins), probablement surtout parce qu’elle y a invité pas mal de monde : les Moriarty (que j’ai découverts récemment, un très bon groupe), Thomas Fersen…

Elle se lâche, dit-elle, et pour notre plus grand plaisir. Son univers se colore encore plus de folk, elle lâche son piano pour quelques chansons. On y entend du banjo (les « coupables » : Moriarty) ou de l’harmonica, que côtoient la guitare d’Herman Dune ou encore… un sachet de cornflakes. La voix d’Emily Loizeau se fait parfois plus enfantine ou joue sur son timbre éraillé, à fleur de peau (pour le malheurs de certains, je dirais que ça se rapproche un peu d’une de mes autres chanteuses bien-aimées… j’ai nommé Joanna Newsom bien sûr) Pleine d’humour, elle joue aussi sur le langage, mélangeant le français et l’anglais : dans le sympathique Sister ou encore la ludique chanson The princess and the Toad, en duo avec Thomas Fersen. On y retrouve des petits bijoux d’intimité, pleins de mélancolie et de retenue comme Dis moi que tu ne pleures pas avec le réunionnais Daniel Waro qui chante un créole, ou le cœur d’un géant.

Si elle rompt quelque peu avec la « simplicité » et le « classicisme » de son premier album (termes à prendre avec des pincettes, car elle n’a jamais été commune !), on trouve dans ce deuxième opus autant de fraîcheur mais encore plus de vie et de joie. Sij’étais sceptique (ayant entendu le sublime Un pays sauvage dans une instrumentation très simple durant un concert) au début, j’ai été séduite très rapidement par ce disque enchanteur, empli d’enfance, de rires.
Coups de cœur : Les songes, Ma maison, Le cœur d’un géant... J’essaie de faire une sélection, mais c’est difficile.

En bref, un album enthousiasmant, très chouette.
Le clip Sister est visible ici (je ne peux pas le mettre sur mon blog --_--)
Vous pouvez aussi l'écouter sur deezer (l'acheter, c'est encore mieux: vous cautionnez un label indépendant : Fargo, et une formidable artiste ;) )
(Dans ma playlist, vous y trouverez quelques titres...)

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